Es-tu encore là, amant saharien plus fidèle que tous les amants qui ont traversé ma vie? Il y a quarante deux ans que nous nous étreignions sans fin, sans lassitude, passionnés et fougueux... Nous nous unîmes lors de notre premier chant nuptial au coeur d'un édifice voûté comme une chapelle romane, vestige d'un monastère ou d'une mosquée et, soudain, me voici propulsée dans la mosquée de Djenné au Mali en terre bâtie, sobre comme des sons grégoriens ou coptes orthodoxes en voix graves..... Je n'eus le temps d'aller te rejoindre à Tombouctou alors que tel était mon rêve en ces temps où ceci était plus aisé qu'aujourd'hui, et je glisse au lecteur un écrit amusant " Y'a pas d'embouteillage dans le désert " d'un targui rentré dans son pays, ouvrant des écoles après avoir été journaliste radiophonique. Les amateurs de vidéos en trouvant en cherchant l'auteur de ce livre, et s'ils désirent aller ailleurs, je songe à un film ancien propice au rêve ensablé " L'appel du silence " s'inspirant de la vie de Charles de Foucauld. En noir et blanc, il comporte quelques scènes cocasses dans des salons mais l'essentiel se déroule dans Le Sahara.  Soudain, je songe aussi à Ernest Psichari " Les voix qui crient dans le désert ".... Vous trouverez tout cela dans l'ouvrage cité dans l'article précédent " Le livre des déserts " édition bouquins Laffont....

Amant ensablé dis-moi où tu es? M'allonger en toi, m'y lover, t'étreindre dans un corps à corps endiablé dignes de ceux d'Isabelle Eberhardt. Cette femme écrivain d'origjne russe devenue soufie, fréquentant une zaouïa dont je conseille " Lettres et journaliers " édition poche Babel a vécu au XIX ème siècle. Le lecteur peut désirer des vidéos : il en trouvera sur internet. Elle écrivait, calligraphiait, chevauchait à la folie dans le désert. Avait-elle une vieille machine à écrire? Peut-être mais elle était pauvre en vraie saharienne. Elle vécut à Aïn Sefra à côté d'El Oued où j'ai séjourné, où j'ai connu ma plus forte tempête de sable, quatre jours et quatre nuits sans boire ni manger, respirant à travers mon chèche pour ne pas inhaler de sable.... Isabelle Eberhardt a envoûté de nombreux auteurs dont Blanche de Richemont de notre époque, Edmonde Charles-Roux qui a rédigé sa biographie, Lyautey, et tous les passionnés du désert. Vous pouvez la lire comme tant d'autres dans un recueil splendide : " Le livre des déserts " " Itinéraires scientifiques, littéraires et spirituels " sous la direction de Bruno Doucey collection Bouquins de Laffond ( plus de deux mille pages ). J'indique au lecteur que je suis l'auteur de tous les blogs " Méharées de Maryam " avec ou sans chiffre. J'ai traversé le désert en tous sens, la première fois en remontant d'Afrique jusqu'en France, passant par Agadès, Tamanrasset, Le Hoggar, puis une remontée par étapes jusqu'à Alger. Le temps n'existait plus et je recevais tout dans cet apparemment rien. En Egypte, j'ai aussi visité le monde des sables et de la roche, le monde ocre, rouge, et blond presque blanc ( dans La Grêce Antique, le jaune était aussi appelé " blanc "). Si j'ai plusieurs blogs " Méharées de Maryam ", c'est en raison de complications d'accès qui ne me permettaient pas de rédiger un article et j'espère en sortir. Il peut arriver que certains articles ne soient pas sahariens en raison d'échanges avec d'autres personnes, et je suggère de poursuivre. Par ailleurs sur overblog j'ai un blog d'Elisabeth de Hautségur, Maryam étant mon deuxième prénom.